Un voyage musical dans la vie et l'oeuvre de Barbara
Conception : Rafaèle Huou et Philippe Mangenot
Prochaines représentations :
Jeu : Rafaèle Huou et Philippe Mangenot
Mise en scène et scénographie : Philippe Mangenot
Musique : Tom Georgel
Piano : Tom Georgel et Sébastien Jaudon
Lumière : Mireille Dutrievoz
Régisseur général, son et vidéo : Eric Dutrievoz
Costumes : Rafaèle Huou
Parure Barbara : Camille Germser
Production : Théâtres de l’Entre-Deux
Coproduction : Théâtre Allegro / Miribel (01)
Avec le soutien de la Ville de Lyon , de la Région Auvergne-Rhône-Alpes et de la SPEDIDAM
Résidences de création : Théâtre de la Renaissance (Oullins), Théâtre des Marronniers (Lyon), Théâtre Allegro (Miribel)
Pièce "paysage" / Pièce musicale
Dans un précédent spectacle, Regardez la neige qui tombe…, La solitude de Barbara venait résonner avec celle de Tchekhov. Puis, dans notre Cabaret Lagarce, deux autres de ses chansons, Joyeux Noël et Les mignons, apportaient un peu de légèreté et de fantaisie à notre voyage dans l’œuvre de Jean-Luc Lagarce. Aujourd’hui, après nous être longuement promenés (plus de 260 représentations) dans la vie de ces deux auteurs qui nous sont chers, c’est assez naturellement dans l’univers de Barbara que nous avons choisi de nous plonger, et de refaire ce travail de «détective» qui trie, choisi, sélectionne, met côte à côte...
Mais il est difficile de raconter et impossible aussi de comprendre Barbara, ses chansons, sans savoir l’enfance et les blessures, car elles ne l’ont jamais quittée. Elle était joyeuse, elle était la vie, mais aussi le doute et l’inquiétude. L’oubli était une protection, ses chansons, un exutoire. Ses blessures, elles seront présentes dans notre voyage, bien sûr, mais abordées toujours avec beaucoup de pudeur et de délicatesse. Et comme Barbara avait des réserves de vie, nous rebondirons, à chaque fois, joyeusement et musicalement, pour partager avec le public, dans une grande simplicité ce long chemin qui la mena du Cabaret de l’Écluse en 1958, jusqu’au dernier Châtelet de 1993, en passant bien sûr par le sacre de Pantin, en 1981.
Pour reconstituer ce puzzle, nous tirerons des fils qui passeront par une enfance de fuite en fuite, de train en train, de maison en maison, puis une jeunesse de rue en rue, de galère en galère, de cabaret en cabaret jusqu’à cette vie de femme qui chante, de ville en ville et de théâtre en théâtre !
Extraits
Plus jamais, je ne rentrerai en scène.
Je ne chanterai jamais plus.
Plus jamais ces heures passées dans la loge, à souligner l’œil et à dessiner les lèvres avec toute cette scintillance de poudre et de lumière, en s’obligeant avec le pinceau à la lenteur, la lenteur de se faire belle pour vous.
Plus jamais revêtir le strass, le pailleté du velours noir.
Plus jamais cette attente, dans les coulisses, le cœur à se rompre.
Plus jamais le rideau qui s’ouvre, plus jamais le pied posé dans la lumière sur la note de cymbale éclatée.
Plus jamais descendre vers vous, venir à vous pour enfin nous retrouver.
Il était un piano noir…Mémoires interrompus, 1997
(...)
Notre
Barbara pourra se jouer partout, aussi bien dans des théâtres que dans des établissements scolaires ou encore dans des salles non-équipées pour le théâtre. Nous disposons de tout le matériel technique nécessaire (son, lumière, rideaux…) pour transformer n’importe quel espace, après 3 heures de montage, en un petit théâtre de 100 places, en ayant seulement besoin, sur place, d’une simple prise de courant (16 ampères).
Si vous souhaitez accueillir une représentation dans votre établissement ou dans votre commune, vous trouverez de nombreuses informations ICI.